jeudi 25 décembre 2008

Saute mouton archeologique en autobus a travers trois etats... Puis Noel.

Bonjour et Noyeux Joel a tous !
Cela fait longtemps que je ne vous ai as donne (pas d’accent cette fois, dsl) de nouvelles. Beaucoup de choses se sont passees de puis Santiago Tuxtla… Laissez-moi commencer par la ville suivante, Catemaco.Catemaco est une magnifique petite bourgade situee sur le bord du lac Catemaco. Le lac, sans etre le meileur endroit pour se baigner, est vraiment charmant, avec les montagnes Tuxtlas qui l’entourent et qui font un paysage fantastique. Le lac comporte aussi quelques iles, dont 2 particulierement interessantes.
Sur la premiere, il y le laboratoire de primatologie de l’universite du Veracruz (avec une colonie de 60 macaques de Thailande), et sur la seconde, un site olmeque quasiment vierge de fouille. Comme je n’ai passe qu’une nuit la-bas je n’ai eu le temps que pour en vister une, devinez laquelle ?Alors, c’est accompagne par Oscar, un pecheur de togogolos (des crustaces pas mauvais) et de sa chaloupe, que nous somme alle sur l’ile Agaltepec. Le site est enfouit dans la jungle, et plutot ardu a escalader (surtout en sandales…). C’est dans un de ses petit chemin sur le flanc d’une plateforme archeologique, que j’appercois, avec mes yeux d’acheologue, le profil d’un gros tesson de ceramique. Incapable de resister a la tentation de l’exhumer (pas ce qu’il y a de plu ethique, j’en conviens, mais bon, comme c’est en surface et que c’est pas in situ, y’a pas vraiment de mal)… Le bout de ceramique en question etait tres tres interessant (en photo). On y voit donc en grande partie un visage aux pommettes saillantes, plutot souriant, d’orgine olmeque presumee. Il s’agit aussi du premier trus que je trouve et qui presente de quoi d’anthropomorphe. J’aurais laisse le morceau de ceramique sur place, mais Oscar a insister pour le prendre, et etant de la place, et ben, ca lui a fait un petit regalo. Sur l’ile j'ai ausi vu mon premier singe mexicain : un singe araignee.
Puis j’ai passe la soiree dans un etablissement que j’ai decouvert a ma grande surprise et a mon plus grand bonheur : la Osteria, un bar a vin tenu par un Italien et un Espagnol, qui me rappelait, au beau milieu de la jungle mexicaine,l’ambiance des tavernes espagnoles : very nice :D Apres cette fantastique escale a Catemaco, je me preparais a sorti du Veracruz pour entrer dans le Tabasco, ou j’allais visiter mon premier site maya du periple, Comalcalco. Mais je ne realisais pas encore que je m’appretais a amorcer un trip de bus mexicain comme je n’en a vais jamais connu. Alors, c’est a 22h que je suis arrive a Comacalco (la ville), apres 8 heures de bus, dont les 2 dernieres debout (faute de place assise, vous aurez compris) et 2 transfert, dont un a Coatzcoalcos, ou je n’avais jamais vu autant de Mexicains frustres et et stresses de ma vie… Ca a certainement un lien avec la magie de Nwel, mais laissez-moi vous dire que le Nord du
 Tabasco, epicentre de l’industrie du Petrole et fief de la compagnie Pemex (avec meme un ville du nom de Pemex ciudad) est beaucoup plus industieux et stresse a la nord-americaine que je n’ai vu. Plutot desagreable… Mais le site de Comalcaloo lui, fut fantastique. Avec ces temples et palais a la mode de Palenque, et son mortier unique a base de coquille de crustaces, ce site vaut le detour.C’est apres la visite de ce dernier, que je me lancai dans un nouvelle aventure d’autobus, en diretion de l’interieur des terres, vers Malpasito. Donc, apres 7 autres heures de transport en bus 2-3e classe, deux transfert, je suis arrive dans le minuscule village de Malpasito, ou, semblait-il, selon mon guide Lonely Planet, il y a avait un albergue ou louer des cabanes, mais, non… Alors, Max, vers 22h, dans un mini-village au milieu des montagnes, bien fatigue, n’avait nulle par ou dormir... Mais cela aurait ete sans compter sur ma veine de voyageur veinard. Ainsi, une fille qui etait dans le dernier bus avec moi (la seule en qui allait aussi a Malpasito) m’apprend que sa famille a la seule cabane louable dans ce hameau. Remerciant ma bonne
 etoile, j’ai profite de l’offre, et outre les criss de maringouins vraiment gossants, mon sejour y a ete bien. Le lendemain, apres une visite guidee par le petit frere de 15 ans de cette fille a travers la zona arqueologica (qui abrite un site zoque exceptionnel avec un sacre gros jeu de balle)
 et la jungle environnante qui est bourree de cascades fabuleuses, je suis reparti en bus. Avec pour destination Puerto Arrista. 8 heures de bus plus tard, dont 8 debout, faute de place assise, les jambes en compotte, mais le coeur ravi, je suis arrive a Puerto Arista dans un collectivo, avec 4 vendeurs maya Tzotz’il, et leurs 45 boites / sacs de cossins a vendre, dans cette charmante station balneaire du Pacifique.Bon, ici, au Soconusco (cote pacifique du Chiapas) il fait bon vivre. J’ai fete nwel en compagnie de 2 sympathiques couples (un autrichien-allemand et un francais), de la famille de Jose, le tenancier de mon camping, qui vient d’Ontario, mais qui a une famille ici depuis 25 ans, d’un quebecois de 65 ans, d’un archeologue albertain, d’un Italien et de deux Mexicaines. On a mange du poulet bbq, des potates et bu du mezcal. Ici, la mer est parfaitement limpide, l’eau a 25 degres, la plage fait 30 km et il fait en moyenne 30 degres, sauf la nuit ou il fait un agreable 18 celsius.
 Vous comprendrez que je vais surememen
t prolonger mon sejour, me reposant goulument de la traversee de 3 etats mexicain et en faisant du bodysyf avec une pensee pour la slush, la neige et les Quebecois qui en mangent ;)Ainsi ce termine ce long blog. Desole pour le style telegraphique, mais bon, je croule devant cette montagne d’informaion a vous tranmettre.
Adios et amour.
Max.

vendredi 19 décembre 2008

Les diverses facettes du Véracruz.

¡ Hola todos !
J'ai désormais une idée plus approfondie de ce que peut-être le premier état mexicain à avoir été colonisé et ravagé par les Espagnols. Véracruz, l'état, comporte de nombreuses facette.
Ainsi, après le nord totonaque, puis l'estudiantine Jalapa et son ambiance extraordinaire, je suis allé en compagnie de Gabrielle, une amie du Kébec, visiter la côte.
Ce fut une expérience vraiment bien. Nous avons choisi comme pueblito d'accueil Chachalacas, une petite localité balnéaire à la mexicaine (donc pleine de vieux bâtiments désafectés, une plage de sable brun assez jolie, beaucoup de chiens errants, des gros camions un peu partout, du narcotraffic à peine masqué, des dizaines de petits restos de mariscos qui se succèdent, et des gens avares de nous vendres leurs soouvenirs kitshs). Il faut dire que nous sommes arrivés un lundi, alors que la ville n'est envahit de touristes mexicains que les weekends, la semana santa et pendant les vacances de Noël. On aurait donc un peu dit une ville fantôme (mais ça s'est un peu amélioré au cours de la semaine).
Depuis Chachalacas, on est allé visiter le site totonaque/aztèque de Zempoala. À aire ouverte, ce site de taille moyenne, sans être remarquable, vaut le détour pour plusieurs très beaux batiments. Tout comme à El Tajin, on ne peut malheureusement pas monter sur les plus hauts, ce qui nous prive d'une belle vue. Et pour la première fois, et la dernière, nous l'espérons, j'ai oublié ma caméra en allant visiter des ruines :(Puis on a tout simplement profité de la mer, de ses vagues, des ses fruits (mangé beaucoup de pulpo a la diablo). On est aussi allé faire une longue marche jusqu'aux immenses dunes qui bordaient la plage au Nord. Plutôt impressionant. On s'est fait des amis dans les restaurans, dont un petit serveur de 13 ans qui a fait preuve de zèle à de nombreux égard et a généralement été le principal interlocuteur pendant nos repas et sur la plage dont un couple de pêcheurs très sympathiques cubano-mexicain orginaires de la Floride (?) qui envisageait peut-être aller faire de la pêche commerciale sur les côtes de la Colombie-Britannique.
Le dernier soir, on est finalement tombé sur 3 joyeux lurons (2 Français, 1 mexico-araméricain) qui étaient abouti là car ils avaient loupé leur stop à La Antigua. Après avoir cherché a travers le pueblo, mené par notre serveur de 13 ans qui nous promettait una posada (fiesta du temps des fêtes) qu'on a jamais trouvée (je soupçonne qu'il n'y en jamais eu et que notre petit ami voulait juste se promener une heure avec des vieux gringos dans la vingtaine). On a fini par boire une couple de cuba libre en se contant de blagues en tous genres en 3 langues.... Bien plaisant tout ça.


De gauche à droite : Alex, Gabrielle, Jean-Philippe, je me rappelle plus de son nom, et un saoulon mexicain.

Le lendemain, on s'est dirigé vers la ville de Véracruz, où on a largement profité de la cité un après-midi et une soirée de temps. Vraiment "urbaine" avec le plus gros port du Mexique, un marché (dont on apperçoit une fraction ici-bas) vraiment cool des p'tites ruelles coquettes (idem) une vie de nuit vraiment festive, Véracruz a de quoi charmer.



On a finalement eut notre posada, dans un carrefour de ruelles véracruzanas, où se jouait et se dansait de la salsa cubaine. Ce fut un moment vraiment cool, surtout quand j'ai vu la p'tite madame de 76 ans dropper sa canne pour empoigner un bâton afin de fesser à grands coups dans une piñata rouge et argent.


Ce matin, c'est en solo, que je suis parti pour la magnifique région de Los Tuxlas : dans le crueux du Golfe, on y trouve une belle chaîne de volcans, des rivières bourrées de cascades et l'épicentre de la culture olmèque.
Après m'être installé à Santiago Tuxtla dans un mini-hôtel, dans une micro-chambre avec un nano-lit, je me suis pris un taxi collectivo (comprendre à 7 dans une hyundai) pour Tres Zapotes, le troisième site olmèque en importance. Et pour le ferrus des cités d'or, je dois vous peiner en vous informant qu'on y trouve pas de base de spatiale dissimulée dans un volcan et des sépultures d'homme chauve-souris avec des grandes capes. En fait, la visite telle quelle fut décevante, car le site n'est pas vraiment visitable, et se résume à un petit musée, ou au moins, on peut voir de magnifique sculptures, dont cette grosse tête.


Mais le tour en taxi en valait la peine, car les paysages, ici, sont à couper le souffle, et les chauffeurs de collectivos très bavards et sympathique, même si ils écoutent des versions new-age électroniques mexicaines de Simon and Garfunkel.



Santiago est une jolie et charmante petite ville, mais demain je pars pour Catemaco, qui semblerait-il est la capitale des brujas (sorcières mexicaines).

Je dois vous laisser car ici, le café internet de 4 mètres carrés avec 8 ordinateurs d'ou je vous écrit en buvant une tite-frette est sur le point de fermer...
Hasta luego !

dimanche 14 décembre 2008

Véracruz te amo



Salut à vous, fidèles lecteurs.
Depuis mon dernier message, j'ai découvert une nouvelle facette du Mexique, son Golfe.
Alors qu'à prime abord, j'avais l'impression au'on ne pouvait y trouver chaleur et sueur, j'ai découvert, dès mon second jour à Papantla, qu'il pouvait y faire froid (en termes mexicains) et pluvieux.
C'est donc sous un ciel grisâtre, à 14 froids degrés (je sais gens du Kébec, désolé) que j'ai visité le site de El Tajin. Il s'agit d'une des perles archéologiques du Mexique. En pleine jungle, un site aux chics monuments bâtis de petites pierres taillées, dont le remplage, à ma grande surprise n'est fait que de galets, s'ouvre galamment aux yeux des visiteurs. Cette capitale du Véracruz classique fut habitée par les Totonaques, les plus grands fervants du jeu de pelote mésoaméricain (plus de 15 jeux de balle sur le site !!). Malheureusement, on ne peut monter sur aucune pyramide...
Ainsi, après avoir découvert la petite Papantla, qui s'entasse dans une vallée en demi-lune, couronnée d'une sculpture géante d'un Volador (des types légèrement mongols qui perpétuent une tradition millénaire totonaque consistant à se garrocher en bat d'un mât de 100 pieds en tournant autour attaché par une corde),


je suis parti en direction de Xalapa, capitale du Mexicain piquant (comme dans X(J)alapeno). Donc, après une ride de 5 heure de camion (c'est comme ça qu'on appelle les bus ici) m'ayant découvert le Golfe du Mexique pour la première fois, je suis arrivé à Jalapa, où j'allais être reçu par un hôte couchsurfing très très sympathique et accueillant, Eduardo(à gauche), et par sa copine Mercedez (à droite sur la photo panoramique).




J'allais vite découvrir que Xalapa, ville estudiantine vraiment intéressante sous plusieurs angles, l'était tout particulièrement sous l'angle du nightlife. Ainsi, joint dès le second soir par un amical et éclaté Français du nom de Jean-Christophe, et accompagnés par quelques amis (tous étudiants, à l'égal de mes hôtes; en musique) de Ed et Merce, j'allais découvrir les différentes activités de nuit, toutes intimement liées à la musique, à mon grand bonheur.


J'ai donc été à la fête d'une tenancière de bar / chanteuse / danseuse / sorcière vaudou
cubaine, dont l'attrait principal était un concert de percussions (5 types différents, 6-7 musiciens, dont Ed), à un bar de salsa avec groupe en vivo auquel s'est encore joint Ed, qui semble connu de la ville en entier et qui joue de la Marimba avant tous les types de tambours imaginables, et à un concert d'un groupe de musique (Sonex) expérimentale, fusion de rythmes africains, de mélodies latines et flamenco, avec un violon plutôt celtique. Un spectacle tout-à-fait impressionant et génial (photo en bas)

Il va sans dire qu'avant de sortir ainsi, je me suis fais un plaisir de cuisiner pour mes hôtes des p'tits plats comme des pâtes mode Andalousie et du bon vieux pâté-chinois (allez expliquer le nom à des Mexicains...).


En plus de tout ça, j'ai, du peu de jour que j'ai vu, visité avec J-C le musée d'archéologie, ravissant et contenant parmi les plus grands-d'oeuvres olmèques ainsi que le centre-ville de la cité qui est vraiment joli, de type colonial, d'où au loin, on peut appercevoir la majestueuse Sierra Madre Oriental. Et où on trouve de tout, allant de la shisha à un Papa-Noël.


Alors, tout-à-l'heure, je serai rejoint par une nouvelle compagnonne de voyage, et demain (certainement après une autre soirée jalapanienne appréciable) nous nous dirigerons vers la côte, et descendront tranquillement vers les plages, les villes et les sites du sud du Véracruz, où, il semblerait, il fait vraiment, vraiment chaud.
Hasta luego !

mardi 9 décembre 2008

Tant de Mexicaineries !

Allo à vous tous très chers personnages !
Depuis mon dernier message, j'en ai fais des trucs...
D'abord, je suis allé dans la plus grande cité de la Mésoamérique, l'immense cité où naquirent les dieux Aztèques : Teotihuacan ! Bon, c'est immense, avec des grosses pyramides qui tentent d'émuler les montagnes environnantes, et étant donnés les 2400 m d'altitude, leur ascension essouffle plus que je ne le croyais...



Puis, le lendemain, je suis allé voir de la lutte mexicaine, la lucha libre. Mes attentes étaient élevées... Mais le résultat a été assez satisfaisant. Peu de gens (genre 2000 dans une aréna de 10 000) et l'interdiction d'entrer avec ma caméra ont été racheté par le fait de voir des gros bonhommes exhubérants de toastertérone effectuer des acrobaties incroyables, faire semblant de faire du bruit en tombant de pas haut, essayer de s'enlever leur masques pour se battrent de façon totalement chaotique dans ce sport/théâtre/acrobatique masqué qui mérite d'être vu au moins une fois, surtout si vous êtes au Mexique..... Après la lucha est venu la bomba, dans un bar bondé de monde, puis une ride de 20 minutes dans une autos pour 4 personnes remplie de 6 personnes (MAIS, conduite par un chauffeur désigné :).
J'ai quitté le D.F. samedi, et suis allé à Tulancingo. Je suis resté une première nuit chez la famillle de ma couchsurfeuse host de Mexico ciudad avec qui j'ai eu la chance d'aller dans un mariage mexicain, una boda. C'était vraiment quelque chose, avec les mariachis et la bouffe et la cerveza et la tequila et tout et tout... Vraiment une belle expérience. Imaginez-vous un mariage plein de Méxicains qui dansent et des gars habillés en blanc et bleu qui chantent et d'autres qui servent de façon innéterompue de la bière, mais surtout de la bouffe incroyablement bonne (dont le mole dont je suis désormais le fan numéro 2 254 213)



Ultimement, je suis resté dans la famille d'un ami à cette même couchsurfeuse (Paulina) : Alejandro. Il vit en face des ruines de Huapalcalco, une cité toltèque quasi vierge d'exploration vraiment trop belle qui serait le lieu de naissance de Quetzalcoatl. Elle a une pyramide reconstruite vraiment pas mal (vue de haut et de dos au milieu de la photo en bas), deux grosse falaise avec chacune une pyramide, plein de monticules et des grottes avec des peintures rupestres paléoindiennes vraiment bien. Un paysage archéologique richissime. On a fait le tour avec des amis à lui en quelques heures, et ça a été un des plus beaux moments de mon voyage.



 Quand tu marches, tu regardes à terre et tu trouves immanquablement de l'obsidienne taillée ou de la céramique de tous les types imaginables. Un rêve des plus déments pour quelqu'un qui a cherché de peine et de misère de p'tits bouts de quartz tout l'été (sans rancune auncune à l'Abbé James). J'ai d'ailleurs pris l'initiative d'enseigner à Alejandro (qui en connaît vraiment beaucoup sur les Toltèques et sur le site qui est dans sa court) et à son frère Adolfo (qui dessine bien) comment prendre les mesures afin de faire un plan et une reconstitution architecturale pour la pyramide principale du site, ce qui n'avait jamais été fait... Je suis vraiment fier du résultat ! Ce qu'il y a de vraiment incroyable dans cette histoire-là, c'est qu'on a fait les mesures, les plans et la reconstitution en une seule journée... J'en reviens pas ! J'ai vraiment adoré faire ça !



Sinon, la maman de Alejandro (à gauche) et Alfonso (à Pachuca), Monserrat ( à droite) est vraiment gentille et voulait que je reste pour 10 jours, mais bon, le périple doit continuer... Je lui souhaite le plus grand succès dans son projet de dévelopement archéologique et touristique de Huapalcalco !
Je dois avouer que la rencontre de cette famillle m'a incroyablement touché et plu !



Là, je suis dans la sympathique et démentiellement chaude et humide Papantla, tout près d'El Tajin, le plus important site Totonaque et une vraie merveille archéologique que je vais découvrir demain matin !

De nouvelles aventures la bat-semaine prochaine, même bat-heure, même bat-url !
Luv.
Max.

mercredi 3 décembre 2008

L'incroyable Mékchico D.F.

Salut a vous tous, ô nobles personnages !
Je suis desormais en tierras calientes, au Mekchico ! Plus précisement, dans le Distrito Federal, Mexico ciudad

Bon, ici, c'est une viarge de grosse ville. Et en plus d'être une immense cité, elle est au Mekchico, alors vous pouvez vous imaginer à quel point on y voit des trucs incroyables !
D'abord, y'a du monde, partout, tout le temps. Tout particulièrement dans le métro. Là, il est commun de voir un gros monsieur mekchicain pousser sur le monde juste avant que les portes ferment et se squeazer dedans... Là, il s'agit d'être stratégique... Tu respires pas en même temps que ton voisin sinon les vitres éclatent et tu essayes d'ignorer le fait qu'il n'est pas normal de toucher à 23 personnes en même-temps. Quand y'a de la place dans les wagons Bombardier, les vendeurs de gros crayons de 35 cm (comme en voulait tous un au primaire pis que tu finissais par perdre même si y'était plus gros que toi) affluent, en même temps que les mariachis, et le gars totalement défoncé qui fait des pirouettes en atterissant le dos sur du verre brisé, pis qui après te donnes un bonbon, que si magnes manges, il te réclame 10 pesos (suite d'évènement naturellement logique).
Bon, mais a México, y'a pas juste un métro avec 9 lignes différentes. C'est en fait l'une des villes avec la richesse culturelle la plus intense et la diversité (en termes humains, architecturaux et odoriférants)  la plus éclatée que j'ai vu. En fait, México DF, c'est un continent dans une vallée.
Je ne commencerai pas à vous détailler tout ce que j'y ai fais depuis vendredi passé, mais bref, voici un medley : boire de la cerveza fria et manger des tacos à tout (mole verde, pulpo
, chicharon ou adobo), visiter le plus gros musée de l'univers (Musée national d'Anthropologie), grimper dans des gros arbres, me faire attaquer par des écureuils, attraper un p'tit rhume,  visiter des quartiers pas pareils et prendre des photos, marcher, marcher et marcher, monter sur le toit d'une cathédrale, rencontrer le photographe officiel du Presidente, voir un show de Freejazz et de la performance vidéo masochiste dans la chapelle d'un ancien couvent, boire des jus d'orange frais pressé d'un litre à 2 piasses, pratiquer mon espagnol, manger une sauterelle grillée et peut-être me découvrir un penchant pour les auto-portraits. Pas mal comme première semaine, non ?
Là, je vous écris depuis l'appart de la fille qui m'hébèrge grâce à Couchsurfing (High five à Couchsurfing), elle se nomme Paulina, et elle et sa famille sont très accueillants et sympas.
Demain je vais visiter la cité des dieux (Teotihuacan), pis vendredi je vais voir de la lucha libre et je crois bien que je me pousse à Tulancingo dès ce samedi. Pour ensuite viser la côte du Golfe et l'état de Véracruz.
Ici c'est vraiment fantastique, mais je dois avouer qu'une ville de 35o quartiers, 25 millions d'habitants, à 2240 m d'altitude et plein de smog, c'est pas ce qu'il y a de plus reposant. Je m'imagine donc un p'tit village de la côte quand je vois le gros monsieur du métro fermer les poings et prendre son élan en voyant les portes se refermer.