Cela fait longtemps que je ne vous ai as donne (pas d’accent cette fois, dsl) de nouvelles. Beaucoup de choses se sont passees de puis Santiago Tuxtla… Laissez-moi commencer par la ville suivante, Catemaco.Catemaco est une magnifique petite bourgade situee sur le bord du lac Catemaco. Le lac, sans etre le meileur endroit pour se baigner, est vraiment charmant, avec les montagnes Tuxtlas qui l’entourent et qui font un paysage fantastique. Le lac comporte aussi quelques iles, dont 2 particulierement interessantes.
Sur la premiere, il y le laboratoire de primatologie de l’universite du Veracruz (avec une colonie de 60 macaques de Thailande), et sur la seconde, un site olmeque quasiment vierge de fouille. Comme je n’ai passe qu’une nuit la-bas je n’ai eu le temps que pour en vister une, devinez laquelle ?Alors, c’est accompagne par Oscar, un pecheur de togogolos (des crustaces pas mauvais) et de sa chaloupe, que nous somme alle sur l’ile Agaltepec. Le site est enfouit dans la jungle, et plutot ardu a escalader (surtout en sandales…). C’est dans un de ses petit chemin sur le flanc d’une plateforme archeologique, que j’appercois, avec mes yeux d’acheologue, le profil d’un gros tesson de ceramique. Incapable de resister a la tentation de l’exhumer (pas ce qu’il y a de plu ethique, j’en conviens, mais bon, comme c’est en surface et que c’est pas in situ, y’a pas vraiment de mal)… Le bout de ceramique en question etait tres tres interessant (en photo). On y voit donc en grande partie un visage aux pommettes saillantes, plutot souriant, d’orgine olmeque presumee. Il s’agit aussi du premier trus que je trouve et qui presente de quoi d’anthropomorphe. J’aurais laisse le morceau de ceramique sur place, mais Oscar a insister pour le prendre, et etant de la place, et ben, ca lui a fait un petit regalo. Sur l’ile j'ai ausi vu mon premier singe mexicain : un singe araignee.
Puis j’ai passe la soiree dans un etablissement que j’ai decouvert a ma grande surprise et a mon plus grand bonheur : la Osteria, un bar a vin tenu par un Italien et un Espagnol, qui me rappelait, au beau milieu de la jungle mexicaine,l’ambiance des tavernes espagnoles : very nice :D Apres cette fantastique escale a Catemaco, je me preparais a sorti du Veracruz pour entrer dans le Tabasco, ou j’allais visiter mon premier site maya du periple, Comalcalco. Mais je ne realisais pas encore que je m’appretais a amorcer un trip de bus mexicain comme je n’en a vais jamais connu. Alors, c’est a 22h que je suis arrive a Comacalco (la ville), apres 8 heures de bus, dont les 2 dernieres debout (faute de place assise, vous aurez compris) et 2 transfert, dont un a Coatzcoalcos, ou je n’avais jamais vu autant de Mexicains frustres et et stresses de ma vie… Ca a certainement un lien avec la magie de Nwel, mais laissez-moi vous dire que le Nord du
Tabasco, epicentre de l’industrie du Petrole et fief de la compagnie Pemex (avec meme un ville du nom de Pemex ciudad) est beaucoup plus industieux et stresse a la nord-americaine que je n’ai vu. Plutot desagreable… Mais le site de Comalcaloo lui, fut fantastique. Avec ces temples et palais a la mode de Palenque, et son mortier unique a base de coquille de crustaces, ce site vaut le detour.C’est apres la visite de ce dernier, que je me lancai dans un nouvelle aventure d’autobus, en diretion de l’interieur des terres, vers Malpasito. Donc, apres 7 autres heures de transport en bus 2-3e classe, deux transfert, je suis arrive dans le minuscule village de Malpasito, ou, semblait-il, selon mon guide Lonely Planet, il y a avait un albergue ou louer des cabanes, mais, non… Alors, Max, vers 22h, dans un mini-village au milieu des montagnes, bien fatigue, n’avait nulle par ou dormir... Mais cela aurait ete sans compter sur ma veine de voyageur veinard. Ainsi, une fille qui etait dans le dernier bus avec moi (la seule en qui allait aussi a Malpasito) m’apprend que sa famille a la seule cabane louable dans ce hameau. Remerciant ma bonne
etoile, j’ai profite de l’offre, et outre les criss de maringouins vraiment gossants, mon sejour y a ete bien. Le lendemain, apres une visite guidee par le petit frere de 15 ans de cette fille a travers la zona arqueologica (qui abrite un site zoque exceptionnel avec un sacre gros jeu de balle)
et la jungle environnante qui est bourree de cascades fabuleuses, je suis reparti en bus. Avec pour destination Puerto Arrista. 8 heures de bus plus tard, dont 8 debout, faute de place assise, les jambes en compotte, mais le coeur ravi, je suis arrive a Puerto Arista dans un collectivo, avec 4 vendeurs maya Tzotz’il, et leurs 45 boites / sacs de cossins a vendre, dans cette charmante station balneaire du Pacifique.Bon, ici, au Soconusco (cote pacifique du Chiapas) il fait bon vivre. J’ai fete nwel en compagnie de 2 sympathiques couples (un autrichien-allemand et un francais), de la famille de Jose, le tenancier de mon camping, qui vient d’Ontario, mais qui a une famille ici depuis 25 ans, d’un quebecois de 65 ans, d’un archeologue albertain, d’un Italien et de deux Mexicaines. On a mange du poulet bbq, des potates et bu du mezcal. Ici, la mer est parfaitement limpide, l’eau a 25 degres, la plage fait 30 km et il fait en moyenne 30 degres, sauf la nuit ou il fait un agreable 18 celsius.
Vous comprendrez que je vais surememen
t prolonger mon sejour, me reposant goulument de la traversee de 3 etats mexicain et en faisant du bodysyf avec une pensee pour la slush, la neige et les Quebecois qui en mangent ;)Ainsi ce termine ce long blog. Desole pour le style telegraphique, mais bon, je croule devant cette montagne d’informaion a vous tranmettre.
Adios et amour.
Max.
Adios et amour.
Max.