C'est aussi à ce moment que j'ai appris que je commençais à travailler le 25 janvier, et non pas le 1 février comme je le croyais, donc : un petit écourtement de vacances...
Ainsi, en compagnie d'un couple d'amis autrichien-italienne (Joe et Elizabetha), que j'avais rencontré bien plus tôt à Puerto Arrista (voir "La Suisse au Mexique" ;) retrouvés à Antigua, j'ai quitté ma sympathique équipée de voyage antiguaienne pour me diriger vers le Lac Atitlan. Ce qui devait être un raccourci (car en voiture privée : un vrai de vrai gros vtt blanc Mercury), s'est avéré être une aventures voiturienne à travers la brume opaque des hautes montagnes guatémaltèques, qui nous a fait faire plus d'un détour, passer à côté de nombruese routes... Bref, en 6 heures plutôt que 3 nous sommes parvenus par voie terrestre et vertigineuse à notre destination de San-Marcos-la-Laguna, aux abords du magnifique Lac Atitlan.
Vue du lac Atitlan et de quelques-uns de ses volcans, tout juste après le coucher de soleil.
Là, j'ai eu le plaisir de retrouver deux autres compagnonnes de voyage, connues al Retiro, mes deux amies suissesses Cécilia et Muna. Ainsi, c'est en leur compagnie ponctuée de celle de Joe et Elizabetha que j'ai passé une belle fin de vacances, à visiter les villages environnants, à me baigner dans l'azurien Lac Atitlan, et à appliquer avec délectation le concept rousseauiste de far niente.
Muna et Cécilia, profitant d'un digestif ezpresso à Panajachel.
Des jouets pour enfants représentant mon seul cauchemar guatémaltèque : les micro-bus...
C'est avec un peu de nostalgie présentie que j'ai quitté le Lac Atitlan (mais avec la joie tapie quelque part d'enfin commencer mon boulot arquéologique) dimanche matin, au lever du soleil.
Dernière photo prise avec ma caméra avant son arrêt obturatoire : un lever de soleil atitlanesque.
Donc, de retour au Mexique, après 6-7 heures de bus, je suis débarqué à San-Cristobal-de-las-Casas, où je passerai les prochains 50 jours...
Aussitôt débarqué, il m'est arrivé un petit malheur... Alors que je voulais prendre une jolie photo, l'obturateur de ma caméra, avec un petit cri rappelant celui des bébés-oiseaux qui veulent un lombric, à rendu l'âme... Snif, je suis désormais pendu aux lèvres du seul réparateur de caméra de la ville pour savoir si oui ou non elle est réparable, ma caméra chérie.
Bref, plus de photo avant un tit-bout.
Ainsi, j'ai rencontré Elizabeth Paris, la sympathique et érudie archéologue américaine avec qui je vais travailler ici. Son projet consiste à analyser les dépôtoires résidentiels situés aux alentours du centre cérémoniel de Moxviquil, un petit site maya (puis d'un autre site, La Ermita, mais auquel je ne participerai pas, étant réquisitionné sur un autre site, au Campeche).
Ma fonction ici sera d'encadrer 4 ouvriers locaux dans leurs fouilles, d'enregistrer les données exhumées, et m'appliquer au bon déroulement des fouilles. Very nice :D Je sens que je vais apprendre énormément lors des prochaines semaines.
Mais avant tout, il nous faut nous procurer les permis non-officiels (car tous les cossins officiels sont fin prêts) auprès des communautés locales, ce qui s'avère plus complexe que ça ne semble. Ainsi, depuis dimanche, nos vaquons de rendez-vous en meetings avec toutes sortes de gens, dans une successions d'avancés, de rebondissements et d'intrigues dignes d'un télé-réalité sur le démarrage d'un projet archéologique. En attendant, dans les moments creux, je m'applqiue à reproduires à la main des vases mayas (photos des dessins à venir un de ses 4) faisant partie de la collection de l'hotêl-musée où je loge : Na-Bolom.
Ça c'et un autre truc cool, ici, je suis logé-nourri dans un superbe musée-hôtel-resto-jardin colonial avec quatre patios et un grand jardin-forêt. Dans ma chambre j'ai un foyer pour me réchauffer, car ici, figurez-vous, il fait zéro la nuit et les soirées sont twès twès fwaiches...
Alors, voilà... Je vous reviendrai sous peu avec des nouvelles sur le déroulement de ce projet archéologique, qui, si Dieu le veut bien, progressera rapidement.
Moi et mon pote Jésus