vendredi 30 janvier 2009

Fin des vacances, retour au boulot.

Salut à vous très chers/ères lecteurs/trices
Tout d'abord, laissez-moi m'excuser pour le temps que j'ai pris avant de vous faire parvenir ces nouvelles...
Alors, dans mes dernières bat-avenbtures, j'ètais allé escalader un volcan tout à côté d'Antigua...
Eh bien, le jour suivant, j'ai continué à profiter d'Antigua, entre autre de ses marchés d'artisanat tout simplement incroyables.
Quelques masques dans un petit magasin d'artisanat à Antigua

C'est aussi à ce moment que j'ai appris que je commençais à travailler le 25 janvier, et non pas le 1 février comme je le croyais, donc : un petit écourtement de vacances...

Ainsi, en compagnie d'un couple d'amis autrichien-italienne (Joe et Elizabetha), que j'avais rencontré bien plus tôt à Puerto Arrista (voir "La Suisse au Mexique" ;) retrouvés à Antigua, j'ai quitté ma sympathique équipée de voyage antiguaienne pour me diriger vers le Lac Atitlan. Ce qui devait être un raccourci (car en voiture privée : un vrai de vrai gros vtt blanc Mercury), s'est avéré être une aventures voiturienne à travers la brume opaque des hautes montagnes guatémaltèques, qui nous a fait faire plus d'un détour, passer à côté de nombruese routes... Bref, en 6 heures plutôt que 3 nous sommes parvenus par voie terrestre et vertigineuse à notre destination de San-Marcos-la-Laguna, aux abords du magnifique Lac Atitlan.

Vue du lac Atitlan et de quelques-uns de ses volcans, tout juste après le coucher de soleil.

Là, j'ai eu le plaisir de retrouver deux autres compagnonnes de voyage, connues al Retiro, mes deux amies suissesses Cécilia et Muna. Ainsi, c'est en leur compagnie ponctuée de celle de Joe et Elizabetha que j'ai passé une belle fin de vacances, à visiter les villages environnants, à me baigner dans l'azurien Lac Atitlan, et à appliquer avec délectation le concept rousseauiste de far niente.

Muna et Cécilia, profitant d'un digestif ezpresso à Panajachel.


Des jouets pour enfants représentant mon seul cauchemar guatémaltèque : les micro-bus...

C'est avec un peu de nostalgie présentie que j'ai quitté le Lac Atitlan (mais avec la joie tapie quelque part d'enfin commencer mon boulot arquéologique) dimanche matin, au lever du soleil.

Dernière photo prise avec ma caméra avant son arrêt obturatoire : un lever de soleil atitlanesque.

Donc, de retour au Mexique, après 6-7 heures de bus, je suis débarqué à San-Cristobal-de-las-Casas, où je passerai les prochains 50 jours...

Aussitôt débarqué, il m'est arrivé un petit malheur... Alors que je voulais prendre une jolie photo, l'obturateur de ma caméra, avec un petit cri rappelant celui des bébés-oiseaux qui veulent un lombric, à rendu l'âme... Snif, je suis désormais pendu aux lèvres du seul réparateur de caméra de la ville pour savoir si oui ou non elle est réparable, ma caméra chérie.

Bref, plus de photo avant un tit-bout.

Ainsi, j'ai rencontré Elizabeth Paris, la sympathique et érudie archéologue américaine avec qui je vais travailler ici. Son projet consiste à analyser les dépôtoires résidentiels situés aux alentours du centre cérémoniel de Moxviquil, un petit site maya (puis d'un autre site, La Ermita, mais auquel je ne participerai pas, étant réquisitionné sur un autre site, au Campeche).

Ma fonction ici sera d'encadrer 4 ouvriers locaux dans leurs fouilles, d'enregistrer les données exhumées, et m'appliquer au bon déroulement des fouilles. Very nice :D Je sens que je vais apprendre énormément lors des prochaines semaines.

Mais avant tout, il nous faut nous procurer les permis non-officiels (car tous les cossins officiels sont fin prêts) auprès des communautés locales, ce qui s'avère plus complexe que ça ne semble. Ainsi, depuis dimanche, nos vaquons de rendez-vous en meetings avec toutes sortes de gens, dans une successions d'avancés, de rebondissements et d'intrigues dignes d'un télé-réalité sur le démarrage d'un projet archéologique. En attendant, dans les moments creux, je m'applqiue à reproduires à la main des vases mayas (photos des dessins à venir un de ses 4) faisant partie de la collection de l'hotêl-musée où je loge : Na-Bolom.

Ça c'et un autre truc cool, ici, je suis logé-nourri dans un superbe musée-hôtel-resto-jardin colonial avec quatre patios et un grand jardin-forêt. Dans ma chambre j'ai un foyer pour me réchauffer, car ici, figurez-vous, il fait zéro la nuit et les soirées sont twès twès fwaiches...

Alors, voilà... Je vous reviendrai sous peu avec des nouvelles sur le déroulement de ce projet archéologique, qui, si Dieu le veut bien, progressera rapidement.

Moi et mon pote Jésus

mercredi 21 janvier 2009

Bonjour à vous, chers fidèles !
Aujourd'hui, très peu sur les Mayas...
Aux dernières nouvelles, je me dirigeais vers Lanquin et Semuc Champey. Et bien, c'est ce que j'ai fais. Après 2 petites heures de tortueuse route entre Coban et Lanquin, je suis allé me poser dans un endroit très sympa, du nom d'El Retiro. Là, des dizaines de petites cabañas, un resto-bar trop bien, un sauna, le tout sur le bord d'une rivière, donne comme résultat un lieu où se retrouvent des voyageurs de partout. Ainsi, là, en 5 jours, je me suis fais de nombreux amis venant d'Israel, de Suisse (les incroyables Cécilia et Mouna), un Francais du nom de Julien, un Californien nommé Joshua, deux Argentines Nadia et Ana et finalement un sympathique couple hollandais, Woulter et Nicky.
Le gardien du cimetière coloré de Lanquin
Là, j'ai passé des journées tranquilles de far niente, à me baigner dans la rivière, à prendre des saunas, à jaser, boire un peu, à visiter le magnifique village de Lanquin.... Bref des pures vacances.
Lanquin le pluvieux et ses montagnes

Puis, je suis allé visiter Semuc Champey lors de mon dernier jour. UNe visite magnifique oú j'ai pu visiter une caverne trop intense, à la seule lumière d'une bougie, sauter du haut d'un pont de 5 mètre, descendre une rivière vraiment froide le cul coincé dans une bouée trop petite pour moi (le meilleur moment de la journée...), mais surtout aller nager dans les bassins tuquoises et tempérés de Semuc Champey. Plonger dans ces eaux bleues, je le referais n'importe quand...

Avec Julien à Semuc Champey

Puis, finalement, je me suis arraché à ce sympathique univers pour me diriger, en compagnie de 5 Retireros vers Antigua, d'où je vous écris.

Avant le volcan, avec Woulter, Nadia, Ana et Nicky

Après avoir découvert la ville, ses églises en ruines magnifiques et ses marchés colorés, je suis hier allé faire un expédition géniale sur des volcans.

Dans les roches magmatique avec Agusto, notre guide incroyable.

C'est donc en milieu d'après midi que nous sommes partis vers le volcan Pacaya et ses cousins environnants. Aprés une monté plutot frisquette de 2 heures, nous sommes arrivés au presque sommet du Pacaya oú il fait chaud en viarge, d'oú on a pu voir le coucher de soleil. Puis nous sommes descendus, éclairés de nos seules lampes de poches, avec comme paysages les

lumières des villes environnante. Cette balade, à travers les champs de roches magmatique qui étaient en fusion y'a pas si longtemps, à courir dans du gravier noir qui vous rentre dans les bottes, quoique épuisante, à été un réel plaisir...

Paysage apocaliptico-volcanique

Alors, aujoud'hui, je vais m'en aller découvrir davantage la ville, et demain, je me dirige vers ma dernière destination guatémaltèque, le lac Atitlan, car dès le 25, je me dois de retourner au Mexique, à San Cristobal, où mes vacances pures et dures se termineront et où commencera la section plus maya-archéologique de mon blog.

Adios amigos.

Max.

mercredi 14 janvier 2009

Más aventuras locas

Salutation !
Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous annoncer que je vais enfin donner un sens véritable (au sens hollywoodien du terme) au terme "aventures" dans le titre de mon blog.
Mais commencons par le commencement.
Ainsi, je suis arrivé á Sayaxché, le plus gros pueblo du sud du Péten, rejoindre Richard, un gars bien sympa du Maine, afin d'aller á la découvertes de certains sites enfouis dans la jungle dans cette région tout sauf touristique.
Ainsi, aprés avoir investigué les dires des "agents touristiques" ( je les appelle de méme, mais bon, c'est juste des gars avec une mini-entreprise de bateau qui font payer trés cher pour vous ammener jusqu'aux lointains sites susmentionnés), nous nous sommes rendu en taxi á El Ceibal. Aprés avoir rencontré une immense plaque de boue infranchissable en taxi (mais quelle dröle idée de venir en taxi lá, je ne m'explique pas pourquoi le dude n'a pas pris son pick-up ?), nous sommes débarqué et avons parcouru les 3 kms restant á pied.

Avec Richard

El Ceibal est un site important de la région du Pétexbatun, dans le sud du Péten. On y trouve de trés trés belles stéles en un état de conservation étonnant, quelques jolies pyramides (dont une circulaire (ci-haut) - fait trés rare ) reconstruites et de nombreuses autres couvertes par la végétation.

La visite a été trés sympathique ; marcher dans la jungle est toutefois quelque chose qu'il ne faut pas prendre á la légere. On y a vu un Barba Amarilla, un tout petit serpent mortel, gentiment roulé en boule sur une souche, en plus des singes et de plein d'autres petits trucs á poil qui bougent.
Aprés avoir mené une enquëte approfondie auprés des gardiens du site, on a apris qu'il était possible de se rendre á Dos Pilas en autobus, en se rendant au pueblo d'El Nacimiento, pour peuchére, alors que nos conseillers de Sayaxché nous jurait qu'il n'était possible d'y accéder que par leur transport hyper-non-économique... Lecon #1 : Je commence de plus en plus á me rendre compte qu'ici, pour obtenir une information s'approchant de la vérité, il ne faut SURTOUT pas la demander á des gens qui pourraient tirer profit de soi.
Ainsi, le lendemain, nous sommes parti, en compagnie de deux américains (cousin-cousine grands et roux et bien cools) vers Dos Pilas. J'ai, á l'intérieur de ce "micro-bus" vu l'impensable. Ainsi donc, comme je me trouvait légérement coincé, avec les deux genoux profondément enfoncé dans la siége de devant et les hanches qui frottaient sur une curieuse barre de métal placé á des fins malicieux dans mon dossier, j'ai décidé de compter les gens présent dans le 15 passagers : 27. Damn ! Aprés étre sorti une fois pour pousser le micro-bus enlisé dans la boue (vous comprendre qu'ici, y'a pas trop de soleil, pis ben d'la pluie), nous sommes arrivé au pueblito d'El Nacimiento et entrepri le chemin de 2 kms pour se rendre au site.
Dos Pilas est un site situé juste á l'ouest de la lagune Pétexbatun. Il s'agit d'un centre politique trés important du Classique moyen et récent. Il a entre autre la particularité de porter le méme glyphe-embléme que Tikal, d'avoir été un des premiers sites á étre déserté, de posséder un escalier garni de glyphes et d'étre associé á 3 cavernes immenses.

La visite s'avérait pluvieuse. Et dans la jungle, c'est pendant la pluie, ou juste aprés que sortent les bebittes...
Alors, c'est mangeant mon avocat, aprés avoir visité l'épicentre du site et me dirigeant vers les cavernes, que j'ai eu droit á une bonne dose d'adrénaline. J'ai manqué de prés (merci á mes fidéles yeux et réflexes) marcher sur un Chalpate (fer-de-lance en francais, si je ne m'abuse), le serpent le plus mortel de la jungle centre-américaine. J'ai vu sa pas si petite téte se tourner vers moi comme j'allais mettre le pied sur son corps, aprés un bond vers l'arriére, un cri, le gardien qui nous accompaganit l'a tué en lui garrochant des grosses roches mayas... (fin de la section aventure)

Chalpate mouru
Bon, malgré cet épisode un peu stressant, le reste de la visite, spécialement celle de la cueva del sangre (attesté par la photo du bas), s'est avéré vraiment trés intéressante. Un site á revisiter davantage, car de lá, on peut accéder á 3 autres sites á moins de 20km de marche.




Gros gros arbre poussant sur une structure maya

Finalement, ce matin, enrichi de deux belles visites de sites maya, j'ai pris un nouveau microbus, qui á mon grand étonnement, a rapidement égalé mon record personnel de 26 autres personnes que moi dans une van (lecon #2 : 15 passagers est un terme absolument superflu), et me suis dirigé vers Coban, ou je me trouve présentement.

Je suis donc rendu dans le frais et humide altiplano maya. Demain, je planifie me rendre un peu á l'est visiter les Grottes Laquin et le petit paradis terrestre que semble ëtre Semuc Champey. Avnat de prendre un bus pour el lago Atitñan.

Alors, trés chers amis, amies et famille, je vous la souhaite bien bonne.

Adios.

Max.

dimanche 11 janvier 2009

Nouvelle digression itinérarienne

Bonjour chers er chéres ami(e)s.
Bienvenue sur une courte chronique á propos d'une nouvelle digression de mon plan de vwéyage, et ce, tout en accents aigüs.
Alors, j'ai décidé, figurez-vous donc, d'aller faire un tit-tour á Florés et Tikal (Mutal ou Mutul, de son vrai de vrai nom).
Je suis donc traversé du cóté guatémaltéque á La Tecnica, d'oú j'ai pris un minibus, en compagnie de Marco-Antonio, un compagnon de voyage originaire de Puebla, México, avec qui j'allais passer les 3 prochains jours. Aprés 200 km et 5 heures de routes (eh oui... 5) un panorama rustique et champétre de fermes de maïs et de papayes, de la vue incroyable d'un champ de ceibas (l'arbre massif sacré des Mayas, celui qui soutient, entre autre, aux quatre coins du monde, les cieux et les zétoiles), de 4 sites mayas en jachéres dans les champs, de 6 pueblitos, nous sommes arrivés á Santa-Elena, ville juxtaposée par un pont á Florés.
Bien installés lá, j'ai profité de la chaleur ambiante pour courir les guichets automatiques pour tenter de sortir du cash pour vivre et voyager. Ce qui devait avérer tough en boud'viarge.
Cela car, voyez-vous, ici les cartes de débit et de crédit on des nip de 4 chiffres, et mes cartes 5. J'étais baisé, et pour surenchérir, les cyniques guichets s'appellent tous 5D... Aprés de lourdes investigations et des ampoules aux pieds, avec l'aide de Marco Antonio j'ai finalement trouvé un viarge de guichet qui marchait, et dont la banque mére, semble-t-il, se trouve partout au Guaté. Very Nice. Rassuré, j'ai décidé de féter le tout en prenant un coke en bouteille de verre et de prendre cette photo, oú l'on peut observer, 4 gamins, leur pére et son gun á pompe.

Le lendemain, aprés un chic repas en soirée suivi de l'observation enbiérée d'une partie de basket locale, suivie d'une nuit oú reignait le bruit cacophonique d'une ville centre-américaine en pleine féria (imaginer des pétards inventés par Nobel lui-méme qui pétent á toutes les 5 minutes et une disco en bruit de fond jusqu'á 6 hrs du mat), nous sommes allés visiter Tikal, tant qu'á étre lá...

Tikal est toujours aussi magnifique et boud'viargement gros que dans mes souvenirs. C'est commes New-York en vert et gris aprés sur d'acide avec des écouteurs qui font jouer le livre de la jungle en bruit de fond et des lunettes rouge qui sont sensées faire que tu vois en trois dimentions.

Dain faites c'est le deuxiéme plus gros site maya (á égalité avec Calakmul et possiblement derriére El Mirador). Bourré de temples gargantuesques et vertigineux et de palais mémorables, dispersé sur 5 km de chemins á travers la jungle tropicale humide. On y voit aussi des animaux étranges :

et des stéles et autels trop souvent lavés de leurs inscriptions par les siécles d'exposition aux risques de la jungle canopée :

Le site le plus impressionnant que je n'ai visité de ma vie, á égalité avec Teotihuacan, mais plus magique encore, car dans la jungle...

Aujourd'hui, j'ai pris un bus sympathique d'une petite heure et demi pour me rendre á Sayaxché, ou en compagnie d'un gars du Maine, résident coloradien, je dois aller vister oubadon El Ceibal, oubadon Dos Pilas, demain, pis peut-étre un autre site le surlendemain. Mais ici, il coute cher de visiter ces sites trés perdus dans leur jungle... A ver.


Aprés, direction les hautes-terres, en passant par Coban, avec arréts possibles dans les régions croisées.

Voélá !

Á la prochaine.

PS : Lire des commentaires m'encrouragerait á vous écrire... Me donnant l'impression que des gens lisent ceci ;) Marci ben. Maxwell.

mercredi 7 janvier 2009

Sur les rives de l'Usumascinta

Salut á vous, chers bloggers et chéres bloggeuses.
La derniére fois que je vous ai écris, je venais de visiter Palenque pour une premiére fois et je me plaisais bien á vivre á El Panchan, la communauté hippie camping/cabañas de Palenque. Eh bien, je me suis posé lá prët (toujours des problémes d'accents... désolé...) d'une semaine en compagnie des Quattropani. Avec eux, je suis retourné une seconde fois á Palenque, afin d'explorer de fond en comble les ruines, suis allé me baigner dans de jolies cascades á proximité du site,
ai fais un Temascal (bain de vapeur) á la mode maya, orchestré par un archéologue maya de renom, ai mangé du bon manger et bu du bon boire. Bref, j'ai amplement profité de la vie.
Puis, les Quattropani s'en sont retourné vers Puerto Arista.
De mon cóté, j'ai finalement entrepris ma route vers le Guatémala, quelques dix jours tard que prévus. Ainsi, il y a trois jours de cela, je suis arrivé á Frontera Corozal, sur les rives de l'Usumascinta, la riviére sacrée des Mayas qui sépare aujourd'hui Mexique et Guatémala.
Mes plans intitiaux étaient d'aller visiter les ruines de la cité maya de Yaxchilan, un peu en amont sur la riviére, hier. Mais bon, mon destin de voyageur trop veinard m'a rattrapé et je me suis chopé une turista de 24 hrs... Ce qui en plus de me faire expérimenter des choses étranges avec mon tube digestif, a retardé mes projets de tourisme archéologique d'une journée.
Ainsi, aprés une journé de repos intensif, j'ai pu, ce matin, en compagnie de trois Francais étudiant au Mexique, aller visiter Yaxchilan. Laissez-moi vous dire á quel point ce site est fantastique. Tout d'abord, on y accéde pas une ride de 45 minutes de bateau á moteur, puis on gravit les berges escarpées de la riviére pour accéder au site. Cette transition entre semi-civilisation á site archéologique est trés intéressante.
Le site, quant á lui, regorge d'architecture vraiment intéressante (un palais nommé "el labirinto" car il est doté de nombreux couloir et piéces enchevetrés et obscures ou une lampe de poche est nécessaire, des pyramides enfouies ou pas dans la jungle, des petits palais tout partout) et de stéles et linteaux ornés de bas-reliefs (incluant plein de glyphes) á couper le souffle. Vraiment, un site incroyable á visiter.
Puis, me revoilá á Frontera Corozal, et demain, en théorie, je traverse la riviére pour me rendre á La Tecnica, puis vers Sayaxché, d'oú je pourrai visiter Dos Pilas, Ceibal, Aguateca et Tamarindinto, tous les sites importants de la région du Pétexbatun.
Alors, je vous envoi un gros bec bien chaud depuis le Mexique et la prochaine fois je vous réécris depuis le Guatémala !
Adios.

jeudi 1 janvier 2009

La Suisse au Mexique

Salut mes trés chers lecteurs et lectrices.
Puerto Arrista. Alors, je suis demeuré prés d'une semaine dans la charmante localité de Puerto Arrista, la meilleure plage du Mexique, soit dit en passant, et ce fut une semaine vraiment fantastique. J'y ai fait la connaissance de plusieurs personnes vraiment trés cool. Tout d'abord il y eut le couple Joe et Elisabetha (Autrichien et Italienne) Joe, dj psychotrans qui court les festivals électro du monde pour scratcher et pour vendre des souliers japonais multicolores, et Elizabetha, sa jolie femme,, voyagent de par le monde, sans vraiment s'arréter...J'espére les recroiser au Guatémala. C'est par leur interméde que j'ai rencontré la famille Quattropani.


Petit concert de mariachi sous le palapa des Quattropani
Un Suisse-Allemand, Milco et une Mexicaine, Gabi, leur deux fillettes géniales Ixchel et Itziwari, la soeur de Gabi, Ana, et leur maman. Ces derniers ont une petite maison sur le bord de la plage, oú il ont deux cabañas, dont une occupée par une famille suisse-allemande trés sympathique : des amis en vacances. Aprés que Milco et Gabi m'ait montré leur deux artefacts precolombiens acheté á des campesinos dans la région de Tula, Hidalgo, j'ai entrepris de les dessiner pour le plaisir et pour pratiquer. Je ne m'attendais pas á avoir un succés boeuf. Je me suis vu offrir de peindre une petite murale maya, á l'aide d'Ana, qui étudie en art, en échange de biére, de bouffe (dont les plsu grosses crevettes del'univers, MIAM), de logis, et de trés bonne compagnie :D J'ai bien entendu accepté ! Ci-bas, vous pouvez donc voir le résultat de 3 jours de travail. Il s'agit d'un artésan maya qui gossesur un coquillage avec une patente non-identifiée (probablement un outil pour tailler le coquillage, ou bien un maïs (?)).Les glyphes autour sont les noms d'Ixchel et Itziwari, une "torte-lune" demande spéciale de Milco, et des signatures des artistes, dont Maax, qui signifie, en Maya, non pas jaguar,mais bien singe-araignée (allez-y, riez :) Le dessin provient d'un couteau rituel que les Quattropani ont depuis quelqeus annés.


Alors, l'amitié grandissant rapidement avec toute la famille, j'ai été invité á venir passer avec eux le nouvel an á Palenque... Et devinez quoi, j'ai changer mon itinéraire et suis toujours au Chiapas, mais beaucoup plus dans les terres.


De gauche á droite : Nicolas(premier petit suisse), Selvia (maman suisse), Dominique (second petit suisse), grand singe, accrouppi, Papa suisse Uele, debout, Ana, Milco qui tient Ixchel, et Assise, Gabi, qui tient Itziwari. Á Palenque...
Hier,31 décembre 2009, j'ai visité les ruines de Palenque, vestiges comparables dans l'ampleur des reconstructions á Tikal (et ce n'est pas peu dire), Palenque mérite son titre de site le plus magique de l'univers. Sans blague, c'est incroyable comme place. Avec bien entendu ses temples trés connus et son palais tout bonnement incroyable (dont on voit la plaza principale ci-bas), Palenque regorge aussi de groupes secondaires dotés de plein d'architecture qui fait vibrer ma fibre mayaniste et boud'viarge.

Alors ici, je vis dans une petite cabaña vraiment sympa (avec mini-balcon sur mini-riviére,et méme pas de moustique !) située dans un camping/cabaña,adjacent á 8 autres, centralisés autours d'une couple de resto-bar et et de la musique live tous les soirs pisplein de hippies, á deux pas de la zone archéologique. Hier soir, ca a fété fort pour le nouvel an. J'ai méme vu, sans déconner, le Pére Noël, venu se détendre aprés sa ride de traineau. La vie est bonne, je me la coule douce et suis vraiment heureux de mes rencontres heureuses, et prochainement, vais finir par me diriger vers le Guatémala !

Alors, je vous souhaite tous une année incroyable, pleine de jovialité, de rencontres incongrues et sans trop de chauffeurs d'autobus qui dépassent en double dans une courbe vers la droite á 120 á l'heure, sauf si vous voulez venir au Mexique.
Luv.
Max.