Une fraction du jardin de mon hôtel, et en fond, en rouge, ma petite masion.
Bonjour à vous tous.
Depuis mon dernier blog, malgré mon sédentarisme à l'intérieur d'un rayon de 5 km, eh ben, il s'est quand même passé quelques trucs dignes d'intérêt.
Tout, d'abord, ma caméra adorée est morte et enterrée, suite à un rite funéraire digne de ce nom. Je suis en état de deuil assez avancé, mais bon, je me suis acheté une nouvelle petite caméra, nettement inférieure, mais qui au moins me permettera entre autre de continuer à vous montrer mes rocambolesques aventures mésoaméricaine.
Rituel funéraire pour ma caméra mourue, avec deux pleureuses et deux animaux handicapés compatissants. Sinon, avec Elizabeth, on a rencontré plein de gens sympathiques qui nous permettrons, très bientôt nous l'espérons, de commencer les réelles fouilles archéologiques. Dans les faits, même si nous n'avons toujours pas obtenu le permis officieux de l'ejido (communauté maya vivant drette à côté du site en soit), pour fouiller Moxviquil, nous allons faire la prospection et ouvrir quelques puits dans la réserve naturelle de Moxviquil, situé de l'autre côté du site. Bien que cette dernière réserve ne contienne aucune structure massive, selon nous, elle continent de nombreux restes résidentiels. Et en fait, c'est cela qui intéresse Elizabeth. Donc, bonne nouvelle, EN THÉORIE on va commencer les fouilles lundi matin, 7hrs, avec nos 6 ouvriers locaux.
À part de dça, je me suis découvert deux lieux très sympas où passer mes nuits. Un bar-spectacle qui offre de la musique live tous les soirs :D Et de la bonne. Et un salon à chicha libanais plutôt sympa. Je commence à me lier d'amitié avec plusieurs personnes travaillant mon hôtel, ou y résidant, dont Chuck, un Bostonien architecte trop drôle qui prend des cours d'español ici. Je suis aussi tomber sur 3 Québécois, dont deux de Ste-Agathe-de-Lotbinière, avec qui j'ai sympathisé (sous-entendre boire un peu en écoutant des gens chanter des chansons) la semaine dernière.
Elizabeth, Chuck et moi, allés souper dans un bistro français trés bien. À noter le poster de film mexicain des annés 50 à gauche intitulé : El Castillo de las Momillas de Guanacato.
Je passe donc mes temps libres à déambuler dans cette fraîche mais sympathique ville, à lire et écrire devant mon feu de bois, et à penser à vous ;)
Dans mes déambulations, j'ai l'occasion de voir beaucoup de street art, dont San-Cristobal déborde littéralement. Ce dernier grafiti a ironiquement été créé avec la peinture qui avait été mise pour "effacer" d'autre grafiti....
Eh ben, c'est pas mal ici que se termine ce court blog, sur l'air d'une chanson qui sonne sortie d'une autre époque, rythmé par un annonceur criant "Agua pura, agua fresca, para la casa, el restaurante, la familia, agua pura !" (le vendeur d'eau dans son camion, vous aurez compris, qui en compagnie du vendeur de popsicles, celui d'oranges et celui de viande, meublent la dimention sonore de cette ville).
À venir la semaine prochaine, des photos de dessins de vieux vases mayas, et optimistiquement, de fouilles archéologiques.
¡ Adios !
Ma nouvelle machette (gouffre d'affection) , mon foyer pas allumé et moi faisant semblant de boire du café dans une tasse pourtant pleine de rien.