dimanche 22 février 2009

Et c'est parti !

En introduction, El Real de Guadulupe, la rue que je marche le plus à San-Cristobal.
Bien le bonjour à vous tous !

Alors, les images sont de retour !

J'ai passé une semaine super occuppée, à fouiller au dessus de 50 heures dans notre banlieue archéologique. Alors, cette semaine j'ai découvert la réalité artefactuelle du site où nous fouillons. Il se trouve que comme nous ne sommes pas dans l'épicentre du site, mais bien dans une genre de banlieue archéologique probablement semie-rurale, à près d'un km du centre cérémoniel principal et quand plus il semblerait n'y avoir eu occupation du site qu'au Postclassique, les artefacts se font assez épars. En plus, il y a énormément d'érosion, donc tous les artefacts se retrouvent au bas des petites platformes, ou dégringolent loin, loin, et deviennent introuvables.

Malgré tout, on a trouvé deux concentrations céramiques et lithiques, et après avoir ouvert, avec nos 5 ouvriers tzotzils, plus de 30 puits de sondages de 50 x 50 cm, on a entamé un 2m x 2m, et on a sorti pas mal de matériel.



suite à une demande spéiale : une ligne droite est-ouest.


À part de ça, j'ai eu de la belle visite cette semaine de deux amis rencontré plsu tôt dans mon voyage, Jean-Christophe et Cécilia. Ça fait du bien de parler français et d'être en si bonne compagnie. Ça change de la routine :) Jean-Christophe est même venu travailler un jour avec moi.

Jean-Christophe, tamisant en compagnie de Don Juan, le plus âgé de nos travailleurs.




Un coucher de soleil vu de l'hôtel où je vis en attendant de réintégrer Na-Bolom (dont ont a été expulsé car y'a un gros groupe de Danois qui l'a envahit, et qui paye)




Il y a aussi April, une nouvelle archéologue qui est arrivé pour aider Liz, ce qui change bien la petite dynamique des fouilles... Et c'est pas mal ça qu'il y a de nouveau





Moi qui essaye un trou de 1x2m, très confortable, mais pas pour l'éternité.


Tel que promis, un de mes dessins de vases. IL s'agit d'un déroulé complet d'une scène relativement figurative, mais très stylisée. Avec beaucoup d'imaginatino etde concentration, plus des connaissances en iconographie maya, vous pouvez voir deux quetzals qui tirent la langue...


Alors, c'est tout. Là, ej vais profiter un peu de ma seule journée de congé.


Hasta luego. Max.

samedi 14 février 2009

Faire des lignes drettes

Me revoilà après plus d'une semaine d'absence... Mais c'est car j'ai été twès occuppé !

(Aparté : Pas de photos dû à des complications techniques extrêment frustrantes, je suis désolé. Mais il y en aura la prochaine fois, promis.)

Malgré que je suis resté dans mon état de sédentarisme théorique depuis mon dernier blog, eh ben, mes amis, sachez que je n'avais pas autant marché depuis bien longtemps.

En effet, mes dix derniers jours se sont résumés à des excursions en nature (à grands coups de km) à des fins exploratoires et cartographiques. Eh oui, étant que nous ne commencerons à travailler (et cette fois, c'est sûr) lundi qui s'en vient, moi et Liz, parfis accompagné d'un helper, on en a profiter pour produire des cartes des sites que nous allons excaver. Great Success ! En 6 jours, avec comme seules armes de la corde, des boussolles, un tape à mesurer de 30m et bien entendu, ma machette, on a réussi à cartographier deux montagnes et demi, dont les deux premières constituent le lieu où nous entreprendrons nos fouilles.

Comment faire une carte avec ces seuls éléments : Eh ben, tu te fixes une ligne (N-S ou E-W) de pleins de mètres, droite (impliquant "wacker" tout le "bush" dans le chemin, dont ben des arbres piquants) sur laquelle tu fais des points noirs indiquant chaque 5m, puis, tu fais des transects aussi longs que nécéssaire et à chaque fois que tu trouve de quoi, tu le dessines. Le reste dépend du talent des cartographes (trouver les éléments - ce qui n'est pas si facile - et dessiner la carte tout en remplissants les espaces vides). Qu'est-ce qu'on trouve ? Des terrasses agricoles et/ou résidentielles (on doit fouiller pour savoir), des mûrs en pierres taillées (très rares) et des buttons qui sont des structures archéologiques. Au total, on a fait plus de 400 m de lignes et un nombre incalculable de m en transects. Mais les efforts on été récompensé par un bon résultat que je ne peux malheureusement pas vous divulguer....

À par de ça, j'ai peu profité de San-Cristobal cette semaine, si ce n'est en prenant quelques photos de ces chiques rues.

Ainsi, demain la routine archéologique du 5h30 am à 3h30 pm commence, avec tout le travail (que j'adore) qui vient awec. Souhaitez-moi bonne chance !

Adios y a la semana proxima, con fotografias.

vendredi 6 février 2009

À droite, à gauche, mais pas encore avec une truelle.



Une fraction du jardin de mon hôtel, et en fond, en rouge, ma petite masion.

Bonjour à vous tous.
Depuis mon dernier blog, malgré mon sédentarisme à l'intérieur d'un rayon de 5 km, eh ben, il s'est quand même passé quelques trucs dignes d'intérêt.
Tout, d'abord, ma caméra adorée est morte et enterrée, suite à un rite funéraire digne de ce nom. Je suis en état de deuil assez avancé, mais bon, je me suis acheté une nouvelle petite caméra, nettement inférieure, mais qui au moins me permettera entre autre de continuer à vous montrer mes rocambolesques aventures mésoaméricaine.

Rituel funéraire pour ma caméra mourue, avec deux pleureuses et deux animaux handicapés compatissants.


Sinon, avec Elizabeth, on a rencontré plein de gens sympathiques qui nous permettrons, très bientôt nous l'espérons, de commencer les réelles fouilles archéologiques. Dans les faits, même si nous n'avons toujours pas obtenu le permis officieux de l'ejido (communauté maya vivant drette à côté du site en soit), pour fouiller Moxviquil, nous allons faire la prospection et ouvrir quelques puits dans la réserve naturelle de Moxviquil, situé de l'autre côté du site. Bien que cette dernière réserve ne contienne aucune structure massive, selon nous, elle continent de nombreux restes résidentiels. Et en fait, c'est cela qui intéresse Elizabeth. Donc, bonne nouvelle, EN THÉORIE on va commencer les fouilles lundi matin, 7hrs, avec nos 6 ouvriers locaux.

À part de dça, je me suis découvert deux lieux très sympas où passer mes nuits. Un bar-spectacle qui offre de la musique live tous les soirs :D Et de la bonne. Et un salon à chicha libanais plutôt sympa. Je commence à me lier d'amitié avec plusieurs personnes travaillant mon hôtel, ou y résidant, dont Chuck, un Bostonien architecte trop drôle qui prend des cours d'español ici. Je suis aussi tomber sur 3 Québécois, dont deux de Ste-Agathe-de-Lotbinière, avec qui j'ai sympathisé (sous-entendre boire un peu en écoutant des gens chanter des chansons) la semaine dernière.
Elizabeth, Chuck et moi, allés souper dans un bistro français trés bien. À noter le poster de film mexicain des annés 50 à gauche intitulé : El Castillo de las Momillas de Guanacato.
Je passe donc mes temps libres à déambuler dans cette fraîche mais sympathique ville, à lire et écrire devant mon feu de bois, et à penser à vous ;)

Dans mes déambulations, j'ai l'occasion de voir beaucoup de street art, dont San-Cristobal déborde littéralement. Ce dernier grafiti a ironiquement été créé avec la peinture qui avait été mise pour "effacer" d'autre grafiti....

Eh ben, c'est pas mal ici que se termine ce court blog, sur l'air d'une chanson qui sonne sortie d'une autre époque, rythmé par un annonceur criant "Agua pura, agua fresca, para la casa, el restaurante, la familia, agua pura !" (le vendeur d'eau dans son camion, vous aurez compris, qui en compagnie du vendeur de popsicles, celui d'oranges et celui de viande, meublent la dimention sonore de cette ville).

À venir la semaine prochaine, des photos de dessins de vieux vases mayas, et optimistiquement, de fouilles archéologiques.

¡ Adios !

Ma nouvelle machette (gouffre d'affection) , mon foyer pas allumé et moi faisant semblant de boire du café dans une tasse pourtant pleine de rien.